mercredi 30 décembre 2015

James Bond contre Dr. No (Terence Young - EON Productions - 1962)


La course à l'espace est bel et bien déclenchée entre les blocs de l'Est et de l'Ouest. Mais chaque fusée envoyée par les USA finit par un échec incompréhensible. Le MI6 du Royaume Uni décide d'envoyer l'un de ses meilleurs éléments, l'agent secret 007 James Bond, en Jamaïque où l'un de ses homologues a disparu mystérieusement alors qu'il enquêtait avec la CIA sur cette étrange affaire. Sur place, Bond va devoir faire face au diabolique Dr. Julius No, un ancien membre d'une organisation secrète appelée le SPECTRE et qui désire détruire tout projet de conquête spatiale par les États-Unis, moyennant rançon bien entendu. Le scientifique manipule des éléments hautement radioactifs pour alimenter son invention capable de détourner les fusées de leur trajectoire, et ses travaux lui ont d'ailleurs coûté ses deux mains, remplacées par des prothèses en métal. Bond devra mettre en échec le plan du Dr. No avant qu'il ne soit trop tard, s'échapper de sa base secrète et sauver la belle Honey Rider qui l'accompagne.

Le tout premier James Bond officiel, datant de 1962, en plein cœur de la course à l'espace entre les deux superpuissances de l'époque. Un film assez long pour l'époque (110 minutes) et relativement calme si on le compare aux suivants de la série, mais fondateur à plus d'un titre de c que seront les aventures du personnages par la suite. Sans ce premier film, il n'y aurait sans doute pas eu le succès rencontré par les aventures du personnage incarné par Sean Connery et l'on peut même remonter jusqu'à nos jours avec le dernier-né de la saga, 007 SPECTRE, qui en tire toute son essence.

Un méchant marquant, joué par Joseph Wiseman, une James Bond Girl sexy en diable pour l'époque, incarnée par la sculpturale Ursula Andress (dont l'apparition aura été pour beaucoup dans l'essor et le succès du bikini). Bref, le fondement de tout le mythe autour du personnage de James Bond et de ses aventures, le premier film du genre, qui reste un énorme classique à voir et à revoir, et à apprécier pleinement encore de nos jours pour sa portée !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

samedi 26 décembre 2015

Les loups du Solstice (Anne Rice - Michel Lafon - Novembre 2014)


Les fêtes de Noël qui approchent sont l'occasion pour Reuben Golding et sa nouvelle meute d'Hommes-Loups de célébrer leur réunion et le plaisir d'être ensemble. Pour l'occasion, Reuben retrouvera même Laura, sa compagne, qui a vécu sa première transformation et se tient désormais prête elle aussi à faire partie de la meute. Mais les festivités ne seront pas de tout repos, entre l'organisation démentielle des événements par Félix et le fantôme de Marchent qui revient hanter Reuben, paraissant en souffrance et coincée entre ce monde et l'au-delà, capable d'être vue par seulement un petit nombre d'entre les résidents de Nideck Point. En outre, d'autres Morphenkinder se présentent à la propriété pour les fêtes, bien décidés à célébrer à leur façon cette période de l'année tandis que le secret de Reuben est découvert par un de ses proches à ses risques et périls ! Une guerre couve entre les Hommes-Loups, divisés par leurs propres considérations de l'espèce humaine et de ce que représente Noël pour eux. A cela s'ajoutent les esprits de la forêt, gardiens historiques aux immenses pouvoirs, qui devront choisir un camp ou un autre et se décider à agir pour la première fois de leur longue existence. Les rapprochements ne seront pas sans heurts, et le sang s'apprête à couler par-dessus les rancœurs de chacun ! Il faudra tout l'amour possible entre amants, mais aussi entre amis comme entre membres d'une même famille, pour surmonter toutes ces épreuves et en ressortir plus grand qu'auparavant.

Un excellent second tome, qui se lit assez facilement et rapidement, et qui promet également beaucoup pour une suite prochaine je l'espère ! Ce nouvel univers dédié aux loups-garous est décidément une nouvelle et franche réussite de la part d'Anne Rice, et on lui souhaite de pouvoir continuer dans cette voie le plus longtemps possible afin de nous offrir une nouvelle saga littéraire de qualité telle qu'elle l'a prouvé par le passé. Amour, haine, joie, désillusions, magie, réalités du quotidien ; les ingrédients parfaits d'une série à succès qui sait séduire son lectorat et se rendre accessible, envoûtante et intime comme toujours avec Anne Rice et faisant plus d'une fois vibrer la corde sensible. Vivement la suite !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 23 décembre 2015

Le Retour de Jafar (Walt Disney Television – 1994)


En milieu des années 1990, le département télévision de Disney produit une série d'animation pour le petit écran, inspirée du film d'animation Aladdin sorti deux ans plus tôt et au succès plus que rentable. Cette série se présente comme les nouvelles aventures des personnages du film, et comme de juste quoi de mieux pour inaugurer cela qu'un téléfilm (d'une durée de deux voir trois épisodes) faisant suite directe au premier film. C'est ainsi que naît Le Retour de Jafar, un classique des suites Disney et l'une des plus réussies, car elles sont loin de toutes l'être d'habitude. Rien à dire niveau histoire, vous retrouvez tous vos personnages favoris et tout est dit dans le titre. Côté animation malheureusement c'est très en-dessous de ce qu'on a pu voir dans le film précédent, la qualité n'est plus du tout la même et on y perd beaucoup, malgré la présence de chansons originales et d'assez beaux moments.

En bref une suite appréciable à l'un des Disney les plus agréables à regarder, elle aussi à regarder plusieurs fois tout à loisir, et qui voit le retour de l'un des meilleurs méchants de l'univers Disney. Une seconde suite, Aladdin et le Roi des Voleurs, sert de conclusion à la série d'animation un peu plus tard en présentant enfin le mariage d'Aladdin et de Jasmine, tant attendu.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

samedi 19 décembre 2015

Aladdin (Walt Disney Pictures – 1992)


Aladdin est un jeune homme au grand cœur, vivant pauvre parmi les pauvres dans la grande cité d'Agrabah au cœur du désert. Généreux et altruiste, faisant souvent passer le bien d'autrui avant le sien, il rêve d'une vie meilleure et de richesses méritées.
Jasmine est une princesse vivant dans une prison dorée, le palais d'Agrabah, où son père le Sultan tente désespérément de lui trouver un prétendant qu'elle acceptera pour se marier avant son dix-huitième anniversaire, qui se fait de plus en plus proche. Mais la princesse ne rêve que d'évasion et de liberté, loin des codes de la cour.
Ces deux jeunes gens qu'à-priori tout oppose vont se rencontrer au cours de la plus belle histoire d'amour orientale de Disney, un classique embelli par le rôle magistral de Robin Williams (le Génie de la lampe) et doté de ce qui est sans doute l'ensemble de chansons le plus retenues à travers les générations, et bien sûr d'un méchant très charismatique en la personne du grand Vizir Jafar aux sombres desseins.

Un Disney qu'il est toujours bon de revoir, re-revoir et re-re-revoir encore et encore jusqu'à plus soif, dont il convient de savourer la qualité unique d'animation et du savoir-faire de l'époque, inégalé encore à l'heure actuelle. Je vous invite à privilégier cette adaptation du conte des Mille et Unes Nuits par Disney plutôt que les stupidités du même nom plus récentes dont on nous abreuve au cinéma. Soyez classiques, ça ne fait jamais de mal, et appréciez un humour savamment dosé et surtout maîtrisé !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 14 décembre 2015

Emission n°59 : Coups de coeur de Noël

Dernière émission de l'année, Radiophogeek vous a concocté à l'approche de Noël une liste d'idée cadeaux.
Bonnes fêtes de fin d'année !

samedi 12 décembre 2015

Kuzco, l'empereur mégalo (Mark Dindal – Walt Disney Pictures - 2000)


L'anomalie du début du millénaire pour certain, un coup de génie pour d'autres, une énorme tranche de rigolade pour tous. C'est ce Disney nouveau genre qui fête ses 15 ans et qui a décoché un grand coup de pied dans la fourmilière artistique de l'époque avec son humour décapant et son animation soignée.

Quand Kuzco, jeune empereur insupportablement imbu de lui-même et auto-satisfait, se retrouve transformé en lama suite à une manigance d'Yzma, sa grande conseillère, c'est l'occasion pour lui d'apprendre ce que sont l'humilité, la confiance et la gentillesse désintéressée au cours d'un long et dangereux voyage pour reconquérir son trône perdu. Avec l'aide de Pacha, un humble éleveur de lamas que Kuzco a condamné à la ruine par un caprice, il devra se montrer plus malin qu'Yzma et son bras droit Kronk et déjouer leur complot avant qu'il ne soit trop tard et que tout ne monde ne l'ai oublié. Mais il faudra bien plus de courage et d'abnégation pour changer sa personnalité que pour changer son apparence !

Un humour absurde, qui brise avec plaisir le quatrième mur et les codes du genre narratif, ainsi que des personnages hauts en couleurs et en personnalités, et vous obtenez ce Disney loufoque et pas désagréable du tout, qui déclenchera l'hilarité générale quoi qu'il arrive et vous surprendra toujours autant après plusieurs visionnages ! Alors, pour les fêtes, que vous soyez petits ou grands, que vous l'ayez déjà vu ou non, l'Alpha et l'Omega des Incas vous attend !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 9 décembre 2015

Le Voyage d'Arlo Peter Sohn – Walt Disney Pictures / Pixar (Novembre 2015)


Imaginez une planète Terre où les dinosaures n'auraient pas disparu, où le cataclysme qui provoqua leur extinction n'a jamais eu lieu...
C'est dans ce monde que naît Arlo, jeune dinosaure (ressemblant à un brachiosaure ou à un diplodocus, c'est selon), un rien maladroit et craintif, qui suite à la disparition de son père devra faire un très long voyage dans l'inconnu pour retrouver le chemin de sa maison et le reste de sa famille. Un voyage aux accents de quête intérieure également, puisque le jeune Arlo devra aussi trouver en lui-même la force d'affronter différentes épreuves ainsi que de faire confiance à autrui, pour le meilleur ou pour le pire. Accompagné par Spot, un petit humain sauvageon, Arlo vivra les plus belles expériences de sa vie ainsi que les plus dures épreuves, avant de parvenir à se trouver lui-même.

C'est un magnifique Disney/Pixar que nous avons là, un film aux décors juste splendides et saisissant de réalisme, à contrario des personnages qui restent un rien cartoon dans leur apparence. Un film qui s'adresse principalement aux petits mais qui saura également toucher le cœur des plus grands par ses différents niveaux de lecture, tous assez intéressants et intelligents. Le film a un peu souffert du changement de réalisateur et de diverses perturbations d'agenda, ainsi peut-être que d'un manque de véritable enjeu dans l'histoire. Cependant ça reste une très belle histoire, toute simple et accessible à toutes et à tous, un conte qui réinvente légèrement le genre et sait jouer avec certains codes pour surprendre le spectateur. Un vrai bon Disney/Pixar de fin d'année comme on les aime, et comme on vous le recommande !

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne séance, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

lundi 7 décembre 2015

Emission n°58 : Coups de coeur de novembre

Au programme de ce mois : Flo nous parle cinéma avec le dernier Hunger Games, Etienne vous donne son avis définitif sur le jeu épisodique Life is Strange, Thomas vous fait découvrir l'ovni télévisuelle Au service de la France nouvelle série comique d'Arte et last but not least JB revient sur le dernier volet de Starcraft 2 qui conclu la saga stratégique de Blizzard.
Enjoy folks !

samedi 5 décembre 2015

Batman – Arkham Knight tome 1, les origines (Urban Comics – Décembre 2015)


Il semble que de plus en plus les auteurs de comics liés à des jeux-vidéos soient invités à prendre de l'indépendance par rapport à l'éditeur-source. C'est le cas avec Injustice, et c'est le cas ici aussi avec le premier tome du comics Batman – Arkham Knight, qui relate les origines du dernier jeu de Rocksteady avec au scénario Peter J. Tomasi que l'on a déjà vu sur des séries Batman auparavant et qui prend la relève du grand Paul Dini, qui officiait quant à lui sur les jeux et comics Arkham Asylum et Arkham City. Pas de déception ici, l'histoire est bien ficelée et prend directement place après les tous derniers événements du précédent jeu. Je ne m'attarderai pas sur l'histoire en elle-même pour ne rien spoiler aux futurs joueurs ou lecteurs, mais sachez que l'on y retrouve tous les grands personnages de l'univers Batman, les méchants emblématiques comme les alliés, et nous y découvrons même un Bruce Wayne des plus actifs pour œuvrer à la reconstruction de Gotham. Nouveau costume, nouvelle Batmobile, et presque nouvelle ville pourrait-on dire.

A la différence de l'édition de Batman – Arkham City, toujours chez Urban il y a quelques années, ici on ne trouve pas le jeu intégré dans l'album. Mais que les fans se rassurent, en l'achetant vous bénéficierez d'un code exclusif pour débloquer un costume spécial dans le jeu, pour PS4 et X-Box One, avec toutes les instructions fournies pour vous aider au mieux à vous repérer. Un petit cadeau fort sympathique et appréciable, pour une série qui ne restera sans doute pas dans les mémoires mais saura faire son trou.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !

mercredi 2 décembre 2015

Wonder Woman tome 6 – La chute de l'Olympe (Urban Comics – Novembre 2015)


Et voici enfin le dernier album du run de Brian Azzarello et Cliff Chiang sur la série Wonder Woman de l'ère New52. La chute de l'Olympe nous entraîne au cœur de la bataille finale pour reconquérir le trône de la montagne sacrée des dieux, aux mains du Premier-Né qui ne désire que l'anéantissement final de toute chose et de tout être. Cette guerre touchera tout le monde, qu'il s'agisse des hommes, des Enfers ou des dieux, et surtout les Amazones en première ligne. Il faudra à Diana beaucoup de courage et de ferveur afin de faire accepter des changements drastiques à ses consœurs, en tant que nouvelle reine de l'Île du Paradis et désormais nouvelle déesse de la Guerre. Dernière inconnue dans l'équation : le rôle que doit y jouer Zeke, le dernier-né de Zeus et de la mortelle Zola, encore bébé et au cœur de tous les complots. Sans oublier qu'Eris veille toujours à ce que règne la discorde autour de Wonder Woman, sa plus grande ennemie.

Un run qui s'achève donc, sur un ultime tome riche en batailles et en rebondissements, en surprises et en émotions. Brian Azzarello nous conduit jusqu'au point final de son histoire avec en prime un petit retour sur les origines secrètes de l'Amazone, au moment où elle a découvert le monde extérieur, celui des Hommes, et s'est émancipée pour la première fois des antiques traditions. Un tome final plaisant donc, qui conclut parfaitement ce run d'exception et ferme la boucle avant de nouvelles aventures sous la plume et les crayons de David Finch, à venir prochainement.

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et je vous souhaite une bonne lecture, en espérant vous retrouver bientôt pour un nouvel article !